Historique
Famille de l'artiste, Montpellier - Frédéric Bazille, neveu de l'artiste, Montpellier, jusqu'en 1949 - Don de Frédéric Bazille au musée Fabre en 1949.
Expositions
Montpellier, musée Fabre, 1941, n° 40 - Paris, galerie Wildenstein, 1950, n° 2 - Montpellier, musée Fabre, 1959, n° 41 - Montpellier, musée Fabre, 1971 - Chicago, The Art Institute of Chicago, 1978, n° 2, repr. p. 35 - Montpellier, musée Fabre, 1991-1992, Frédéric Bazille : 150e anniversaire, p. 20, fig. 20 - Montpellier, New York, 1992-1993, n° 1, repr. p. 78 - Paris, musée Marmottan Monet, 2003-2004, cat. 24, repr. p. 15 - Montpellier, Paris, Washington, 2016-2017, cat. 4, repr. p. 219 et fig. 62, repr. p. 113 [Les références sont du catalogue en français].
Bibliographie
Poulain, 1932, p. 222 - Sarraute, 1948, L'œuvre de Frédéric Bazille, 1948, appendice, n° 6 - Sarraute, Arts, 1950 - Daulte, Bazille et ses amis, 1952, n° 6, p. 193 [Thèse de l'Ecole du Louvre non publiée] - Claparède, 1962, n° 14 - Daulte, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné de l'œuvre peint, 1992, p. 15 (repr.) [Réédition de 1952 avec photos en couleur] - Michel, Bazille, 1992, p. 77 - Frédéric Bazille. Correspondance, 1992, Presses du Languedoc, 1992, repr. p. 35 - Jourdan, Cat. exp. Montpellier, New York, 1992-1993, n° 1, repr. p. 78 - Bajou, Frédéric Bazille, 1993, p. 29 (repr.) - Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné, 1995, n° 6 des dessins, repr. p. 238 - Hilaire, Jones, Perrin, Cat. exp. Montpellier, Paris, Washington, 2016-2017, cat. 4, repr. p. 219 et fig. 62, repr. p. 113 [Les références sont du catalogue en français] - Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné numérique, 2022, n° 95.
Quelques jours après avoir répondu à son père qui lui demande des preuves, si ce n’est de son talent, du moins de son travail, Bazille se met à dessiner une autre académie, d’homme cette fois. Dans une lettre à sa mère de mars 1863, il écrit : « Je fais en ce moment une académie dont je suis assez content; je vous l’enverrai bientôt. Mr Gleyre m’a dit que je faisais des progrès ».
Le modèle a changé. Le personnage est cette fois vu de trois quarts et le visage de profil, à l’inverse du sujet précédent. Bazille en souligne les formes, donnant ainsi un relief particulier à la musculature. Là encore, le visage est pleinement réussi, la barbe cachant cependant en partie l’articulation avec le cou.
Comme l'Académie de femme, ce dessin donne néanmoins l’impression d’un travail scolaire, impression que renforce la présence du support de bois sur lequel l’homme repose ses deux mains. Bazille semble avoir à nouveau éludé la question des mains. Celle de gauche est mal dessinée. Le bras droit paraît aussi trop long. Enfin, le bout du pied droit devrait être caché par le pied de la sellette, ce qui n’est pas le cas. A noter que Bazille a repris son dessin et que la position initiale de la jambe droite a été retouchée, ce qui se voit encore.
Ce dessin est néanmoins assez bien réussi, ce qui confirme les capacités du débutant.