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Frédéric Bazille
1841-1870

Le catalogue raisonné numérique

par Michel Schulman
© Tous droits réservés

Thérèse lisant dans le parc de Méric

1867
Huile sur toile
93 x 60 cm - 36 5/8 x 23 5/8 in.
Signé en bas à gauche : F. Bazille
Annotation : au dos : Thérèse, Méric, F. B.
Collection particulière
Dernière mise à jour : 13-03-2022
Référence : MSb-83

Historique

Thérèse des Hours - Henry Cazalis - Galerie Eugène Blot, Paris, 1923 - Collection Ernst Hornasch, Munich - Collection particulière - Vente Sotheby's, New York, 17 mai 2017, n° 196 - Vente Sotheby's, New York, 15 mai 2019, n° 374 - Collection particulière.

Expositions

A notre connaissance, cette oeuvre n'a jamais été exposée

Bibliographie

Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné - Supplément 2, 2016, n° 5, pp. 10-11, repr. p. 10 - Schulman, Frédéric Bazille : Catalogue raisonné numérique, 2022, n° 83.

La même allée aujourd'hui à Méric avec la porte au fond
La même allée aujourd'hui à Méric avec la porte au fond
Le bordereau de la galerie Blot le 26 mai 1923
Le bordereau de la galerie Blot le 26 mai 1923
Le thème abordé ici caractérise à la perfection la personnalité de Bazille et sa proximité avec sa famille et avec Méric, la demeure familiale d'été. Lien étroit avec sa famille d'abord comme le prouve sa correspondance. Il peint sa cousine Thérèse qui figure aussi dans La Réunion de famille. François Daulte décrit précisément le milieu familial et la scène de la vie quotidienne à Méric : « Merveilleuses cousines ! Il y a quelques années encore, elles partageaient dans le grand parc les jeux et les rêves de Frédéric. Et maintenant, elles charment ses yeux [...] Elles errent dans la fraîcheur du matin ou la tiédeur du soir, libres et protégées à la fois sous les pins des terrasses, où les échos gardent leurs rires. Ou bien assises au pied d'un arbre préféré, celui qui leur ouvre plus d'horizon et les couvre le plus, elles lisent ou causent ou brodent » [Daulte, 1992, p. 28]. Daulte campe bien la scène de notre tableau, le lieu et les personnages. Donné à sa cousine Thérèse, le tableau fut ensuite acquis par le général Henry Cazalis, époux d'Henriette Blanche Auriol, fille cadette de Thérèse des Hours, cousine de Bazille. Il fut ensuite acheté le 16 mai 1923 par la galerie Blot et restera dans une collection suisse jusqu'à nos jours. Jadis rentoilé, le tableau a retrouvé sa toile d'origine. Les craquelures et la signature insérée dans la matière ne laissent aucun doute sur son attribution.

Son histoire originale en fait un tableau attachant qui vient s'ajouter au corpus connu de l'œuvre de Bazille.